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CF Montréal

Une poussée payante de l’Impact

Publié | Mis à jour

L’Impact de Montréal s’est offert une victoire de 2-0 face aux Earthquakes de San Jose grâce à deux buts dans les 10 dernières minutes, samedi soir.

C’est Jack McInerney, mettant un terme à une disette qui durait depuis le 29 juin, qui a tranché le débat à la 81e minute devant 15 800 spectateurs ravis au stade Saputo.

Le huitième but de la saison du jeune attaquant s’est avéré chanceux. Le gardien Jon Busch a repoussé une frappe de Marco Di Vaio et le retour a frappé le genou de McInerney pour aboutir dans la cage adverse.

Dilly Duka a conclu le travail avec son troisième filet de la saison à la 88e minute à la suite d’une belle combinaison.

Invaincu à ses six derniers matchs au stade Saputo, en incluant deux rencontres de Ligue des champions de la CONCACAF, l’Impact n’a toutefois pas pu éviter l’élimination officielle des séries éliminatoires qui s’est confirmée par une victoire du Crew de Columbus.

Piatti sort

Le onze montréalais avait dominé la première moitié, mais la rencontre a complètement changé en début de seconde demie quand Ignacio Piatti a quitté le match en raison d’une blessure.

Le milieu de terrain, qui avait été électrisant jusque-là, a fait signe au banc afin de demander le changement.

Piatti était incapable de courir et se massait le genou gauche. Il traîne une tendinite depuis plusieurs semaines.

«Il a une tendinite, ce n’est rien de sérieux et je pense que nous devons seulement le reposer pendant quelques jours», a dit l’entraîneur-chef Frank Klopas en se montrant rassurant.

Mais son retrait a eu un effet immédiat. Même s’il a été remplacé par Di Vaio, l’attaque n’a jamais été aussi organisée qu’en première demie lorsque Piatti dirigeait la circulation.

Pas pareil

Force est d’admettre que «Nacho» élève le niveau de jeu de ceux qui l’entourent.

Par sa lecture du jeu et ses capacités techniques, il orchestre l’attaque de l’Impact de brillante façon.

Sans lui, l’équipe québécoise a paru désorganisée et sans repères.

Même McInerney, qui avait montré des signes encourageants en début de soirée, s’est effacé quand son coéquipier est retourné au banc.

Le «show nacho»

Avant qu’il ne quitte le terrain, Piatti a dominé la première demie et a été rien de moins que spectaculaire.

L’Argentin a décoché quatre des 11 tirs des siens dans les 45 premières minutes.

Piatti a surtout créé plusieurs chances de marquer qui ont soit été bloquées par Busch ou ont flirté avec l’un ou l’autre des poteaux de son but.

Le joueur désigné de l’Impact a clairement démontré qu’il avait une longueur d’avance sur la compétition techniquement et en terme d’intelligence de jeu.

Bonne entente

En l’absence de Di Vaio, qui avait une soirée de congé jusqu’au retrait de Piatti, l’attaque des favoris de la foule n’a pas réellement souffert de son absence.

McInerney, Duka, Andrés Romero et Piatti ont effectué plusieurs bonnes combinaisons au cours de la demie initiale.

La circulation de ballon a été passablement efficace en zone offensive, ce qui est de bon augure pour l’avenir du club.

Et n’eût été quelques bons arrêts de Busch, l’Impact aurait pu terminer la demie avec une avance d’un ou deux buts.