Si Nazem Kadri devait être échangé par les Maple Leafs de Toronto - et choisir sa destination - Montréal serait au sommet de sa liste.
C’est du moins ce qu’il a répondu à un groupe de près de 100 jeunes hockeyeurs, vendredi, à l’occasion d’une période de questions.
Interrogé à savoir où il souhaiterait aboutir s’il était sur le marché des transactions, l’attaquant de 23 ans a indiqué qu’il ne voudrait pas trop s’éloigner du bercail, lui qui est originaire de London, en Ontario.
«Quelque part qui n’est pas loin de la maison. Pas Vancouver, ni Los Angeles parce que ces villes sont trop éloignées, a-t-il répondu, tel que cité par le réseau Sportsnet.
«Mais une ville comme Montréal (équipe de son enfance) ou New York. Ou même Buffalo. C’est près d’ici.»
Une saison cruciale
Trêve d’enfantillages, Kadri réalise qu’il entamera bientôt une saison cruciale avec les Leafs.
Il écoulera la dernière année de son contrat de deux ans d’une valeur de 5,8 millions $ (dont 3,1 millions $ lui seront versés en 2014-2015).
Or s’il espère décrocher un contrat lucratif de plusieurs saisons, il devra faire mieux que les 20 buts et 50 points récoltés en 2013-2014.
«J’aime voir ma production offensive augmenter à chaque année, a-t-il prévenu. Je veux améliorer ma contribution de buts et de points. Ce sont tous des éléments que je chercherai à améliorer.»
Des tirs, des tirs…
Pour ce faire, le joueur d'origine libanaise a travaillé sur la précision de ses tirs au cours de l’été à l’aide d’une nouvelle technologie nommée «RapidShot» au centre d’entraînement de l’équipe.
J’ai vraiment pris le temps de perfectionner ma force de tir et la rapidité de mon transfert de poids. C’est comme ça que l’on déjoue des gardiens de nos jours, a-t-il rappelé.»
La dernière campagne de Kadri a été considérée comme une déception par plusieurs, alors que son taux de points par match a chuté à 0,64 après avoir été à 0,92, la saison précédente.
Il dit toutefois ne pas s’imposer un plateau de buts à atteindre.
«Je préfère me concentrer sur la saison et contrôler ce que je suis capable de contrôler : mes performances sur la glace.»