À l’écouter parler, Dominique Ducharme a la piqûre de la Ligue nationale de hockey.
Comme la majorité des 50 espoirs invités au camp de perfectionnement du Canadien de Montréal, la semaine dernière, l'entraîneur-chef des Mooseheads de Halifax a beaucoup appris de sa première expérience à un camp professionnel.
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«Ç’a été une expérience incroyable», a-t-il lancé depuis Joliette, dimanche, lors d’un entretien avec TVA Sports.
«C’est toujours plaisant d’être impliqué dans une organisation comme le Canadien, qui fait les choses avec tant de professionnalisme.»
Excellente semaine avec @CanadiensMTL. Merci au staff, joueurs et toutes les personnes impliquées. #Habs
— Dominique Ducharme (@domhockey17)
11 Juillet 2014
Depuis qu’il est à la barre des Mooseheads, en 2011-2012, Ducharme n’a connu que du succès : l’équipe a atteint le troisième tour des séries éliminatoires de la LHJMQ les trois saisons qu’il a été en poste, remportant la Coupe du président en 2013.
Maintenant qu’il a goûté à un camp de la LNH, il ne cache pas vouloir un jour diriger une équipe du circuit Bettman, ne serait-ce que d’occuper un poste d’adjoint.
«C’est certain qu’un jour, être entraîneur au niveau professionnel, c’est un objectif, a-t-il avoué.
«De voir comment le Canadien fait les choses, on ajoute ça aux expériences sur lesquelles on veut construire.»
Aucune garantie
À savoir s’il répétera l’expérience avec le Tricolore, l’an prochain, Ducharme se montre prudent dans ses attentes. 
«Ce sont des choses qui sont hors de mon contrôle. Il n’y a pas eu de discussions formelles à savoir si je serais de retour l’année prochaine, a raconté l’instructeur de 41 ans.
«Moi je suis arrivé pour amener mes connaissances. On verra.»
Fucale près du but?
Au camp de perfectionnement du Canadien, Ducharme a retrouvé son gardien des Mooseheads, Zachary Fucale, l’un des plus grands espoirs du niveau junior à sa position.
À savoir si le choix de deuxième tour du Tricolore en 2013 est loin du jour où il gardera le filet au Centre Bell, Ducharme dit qu’il n’existe aucun indice de temps.
«C’est difficile à dire. C’est au Canadien à évaluer la situation», a-t-il laissé entendre.
«Zach a des points sur lesquels il doit travailler. Il doit améliorer l’ensemble de son jeu. Il en est conscient. Il est une personne très intelligente.»