Photo : Guy Lafleur Crédit : Capture d'écran

Canadiens de Montréal

«Vanek joue quand ça lui tente» - Lafleur

Publié | Mis à jour

Encore une fois, le Canadien de Montréal jouera un match des plus cruciaux ce soir contre les Rangers de New York.

On le sait, la défaite sera synonyme de vacances forcées, scénario que les joueurs veulent éviter à tout prix.

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Pour y arriver, la collaboration de tous sera de mise, même de Thomas Vanek, qui n’a pas été des plus convaincants par les temps qui courent.

«Vanek est super talentueux. Il peut vraiment aider le Canadien, mais il joue quand ça lui tente. Il devra se réveiller ce soir parce qu’il n’y aura pas de lendemain», a indiqué Guy Lafleur jeudi, du passage sur le plateau de l’émission «Le Québec Matin».

Acquis des Islanders de New York à la date limite des transactions, Vanek pourrait très bien choisir une autre équipe pour poursuivre sa carrière la saison prochaine.

«C’est à l’organisation de voir si elle va lui accorder un contrat, mais la vraie question, c’est : est-ce qu’il veut rejouer à Montréal?», a souligné le démon blond.

«Un bon feeling»

La troupe de Michel Therrien a soulevé les foules mardi soir, remportant un véritable festival offensif de 7-4.

L’espoir est à son plus haut point, les partisans sont plus que jamais derrière l’équipe et Ginette Reno a un amour inconditionnel pour ses «petits gars».

«J’ai un bon feeling, a mentionné celui qui a remporté cinq coupes Stanley avec le Canadien. Les joueurs sentent l’appui du public et ça, c’est une belle source de motivation.

«Il n’y a rien d’impossible et le Canadien l’a réalisé. Le début du match sera très important puisqu’ils doivent l’amorcer comme ils l’ont fini mardi.

«J’aime que Ginette participe à tout ça. Je suis bien fier de l’avoir comme fan et comme appui au sein de l’organisation.»

Cœur à Montréal

Oui, Lafleur a porté les couleurs du Tricolore pendant 14 saisons, mais il a aussi arboré l’uniforme des Rangers et des Nordiques de Québec.

«Je suis allé à New York et à Québec, mais mon cœur était à Montréal. J’ai beaucoup aimé New York comme ville. Au début, ça me faisait peur, c’était tellement immense, a raconté Lafleur.

«Mais lorsque tu joues 14 ans avec le Canadien et que tu gagnes cinq coupes Stanley, tu as le CH tatoué sur le cœur.»

Est-ce l’année du bleu-blanc-rouge?

«Je souhaite très fort que ce soit l’année de la coupe Stanley, mais les équipes sont très fortes dans l’Ouest. Avec un peu de chance, tout est possible», a conclu Lafleur en esquissant un mince sourire.