Photo : Marc Crawford, à Zurich. Crédit : Agence QMI

LNH

Crawford a offert ses services

Publié | Mis à jour

Après un séjour en Suisse, Marc Crawford est prêt à revenir dans la Ligue nationale de hockey. Et il pourrait bien imiter Bob Hartley.

À la suite d’une année où il a mené les Lions de Zurich à une fiche de 31 victoires et 16 défaites, l’entraîneur de 53 ans dit avoir été en contact avec «toutes les équipes qui ont des postes ouverts».

À lire également

«Ce n’est pas un secret que j’aimerais revenir dans la LNH», a-t-il admis dans un français impeccable, lors d’un entretien téléphonique avec TVA Sports.

«J’aurai (bientôt) une réponse de quelques équipes. J’espère que je serai candidat.»

Parmi les équipes à la recherche d’un nouveau pilote, il y a les Capitals de Washington, les Hurricanes de la Caroline, les Panthers de la Floride et les Canucks de Vancouver, formation que l’Ontarien a dirigé de 1998 à 2006. Les Canucks sont effectivement à la recherche d’un remplaçant pour le bouillant John Tortorella, congédié à la fin de la dernière saison.

Successeur de Hartley à Zurich lorsque ce dernier a été embauché par les Flames de Calgary, Crawford a une clause échappatoire à son contrat, ce qui lui permettrait de revenir dans la LNH.

Les récentes rumeurs veulent qu’il soit en tête de liste chez les Panthers, mais Crawford assure que rien n’est coulé dans le béton.

«Je n’ai passé aucune entrevue jusqu’ici», assure-t-il.

Crawford a fait ses premiers pas dans le circuit Bettman en 1994-1995 avec les Nordiques de Québec - la dernière saison du Fleur de lysée avant le déménagement au Colorado. Il avait alors remporté le trophée Jack-Adams, remis au meilleur entraîneur-chef de la ligue.

L’année suivante, il a remporté la coupe Stanley avec l’Avalanche.

En 1151 matchs avec les Nordiques, l’Avalanche, les Canucks, les Kings de Los Angeles et les Stars de Dallas, Crawford revendique une fiche de 549-421-10-77.

Rappelons qu’il avait été finaliste pour le poste d’entraîneur-chef du Canadien de Montréal en 2012, mais le nouveau directeur général Marc Bergevin lui avait préféré Michel Therrien.