Michel Therrien a parié sur Dustin Tokarski et il ne changera pas d’idée. L’ancien des Bulldogs de Hamilton sera encore une fois l’homme de confiance pour le troisième match de cette finale de l’Est, jeudi, à New York.
À son premier départ à vie en séries, Tokarski a bloqué 27 tirs dans un revers de 3-1 du Canadien de Montréal contre les Rangers de New York. Après la rencontre Therrien avait tenu un discours élogieux envers son jeune gardien de 24 ans.
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Avant le départ de l’équipe pour la «Grosse Pomme», Tokarski n’a pas rencontré la presse. Idem pour Peter Budaj, qui gardait encore une fois le sourire à l’entraînement, même si un jeunot lui a ravi son poste.
Carey Price, quant à lui, a accompagné l’équipe à Manhattan. Blessé au genou droit, le médaillé d’or à Sotchi ira à New York pour encourager ses coéquipiers.
«Je ne suis pas médecin, mais on m’a dit qu’il ne reviendrait pas au jeu dans cette série», a répondu Therrien lorsque questionné sur la possibilité d’un retour miraculeux pour Price.
Déranger Lundqvist
Il y avait un discours pratiquement unanime dans le vestiaire du CH. Pour gagner un premier match dans cette série, la clé sera de déstabiliser Henrik Lundqvist.
«Ce n’est pas différent des autres gardiens, tu dois créer du trafic, obtenir des deuxièmes et troisièmes chances, a souligné le capitaine, Brian Gionta. La plupart des gardiens de la ligue vont arrêter le premier tir. Tu dois obtenir des retours.»
«On est en retard 0-2 et on part pour New York, il ne faut pas croire que cette série est terminée, a renchéri, Max Pacioretty. Nous pouvons seulement nous concentrer sur le troisième match. Nous devrons compliquer la vie de Lundqvist. Si nous y arrivons, j’aime nos chances.»
En finale de l’Est, Lundqvist a complètement chassé ses démons du Centre Bell. En deux départs, il a fait honneur à son surnom du «Roi Henrik» en stoppant 60 des 63 tirs du Tricolore pour un taux d’efficacité de ,934.
Pacioretty, un adepte du MSG
Parmi les joueurs du Canadien, il y en a un qui est extrêmement fébrile à l’idée de jouer ses premières séries sur la glace du Madison Square Garden.
«J’aime le MSG, a rappelé Pacioretty, qui est originaire de New Canaan au Connecticut, une ville située à environ 70 kilomètres du mythique amphithéâtre. Je n’ai pas juste vu des matchs des Rangers, j’ai aussi vu plusieurs concerts. Quand tu rentres au MSG, il y a un écriteau pour te souhaiter à nouveau la bienvenue. Tout le monde a déjà mis les pieds là-bas, il y a tellement d’histoire. Toutes les grandes vedettes mondiales ont passé par le MSG.»
«Quand je jouais pour les Rangers junior, je me souviens qu’on avait eu l’occasion de jouer une rencontre avant un match des Rangers, a-t-il enchaîné. Ils nous avaient présentés à la foule entre deux périodes sur l’écran géant. Aujourd’hui, ça sonne comme une histoire banale, mais c’était immense à mes yeux.»