Les médias de Boston n’ont guère été tendres à l’égard des joueurs des Bruins, qui ont subi l’élimination aux mains du Canadien de Montréal, mercredi, lors du septième match de la demi-finale de l’Association de l’Est.
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D’ailleurs, les journalistes ont vertement critiqué la performance de certains éléments-clés, dont Tuukka Rask, Milan Lucic, Zdeno Chara et David Krejci.
Aussi, celui-ci a été qualifié de véritable magicien par le site Boston.com, qui a souligné sa capacité à disparaître dans les moments importants.
Les deux principaux quotidiens de la ville ont également souligné l’immense déception que représente la défaite des champions de la saison régulière, en qui plusieurs fondaient de grands espoirs.
Le réputé Kevin Paul Dupont a notamment affirmé dans le
Globe que cet échec constituait un «œil au beurre noir» pour la communauté locale.
«Ce revers est désormais dans les annales du Temple de la renommée de la souffrance du sport professionnel de Boston! Ça s’inscrit dans la même catégorie que 1971, quand Ken Dryden a muselé les Bruins, et 1979, lorsqu’une pénalité pour avoir eu trop d’hommes sur la patinoire a coulé la formation», a indiqué le chroniqueur du
Globe Dan Shaughnessy.
Pour ce qui est de Chara, autant cette source que le
Herald ont souligné la lenteur extrême du défenseur de 37 ans.
«Il est la pierre angulaire de l’équipe et quand il n’est pas à son mieux, les Bruins deviennent vulnérables», a précisé Christopher L. Gasper, du
Globe.
«À son âge, il demeure parmi les athlètes les plus en forme de la planète, mais côté hockey, il s’approche de la fin. Il est celui ayant passé le plus de temps sur la patinoire chez les Bruins, mais c’est maintenant trop pour lui», a renchéri Ron Borges, du
Herald.
Au diable!
De son côté, le site local du réseau ESPN a été virulent à l’égard du groupe mené par l’entraîneur-chef Claude Julien.
«Messieurs, bienvenue dans l’enfer du hockey!, a dit Jackie MacMullan. Après cette défaite contre l’ennemi juré, les gars en auront pour quatre mois à ruminer leurs ratés et à se demander pourquoi ça n’a pas fonctionné.
Comment ont-ils pu permettre au Canadien de dicter le jeu et pourquoi ont-ils choisi la première période de la rencontre décisive pour jouer leurs 20 pires minutes de la saison?»
«Ceci fera mal pendant un bout de temps. Ce n’est pas aussi gros que le revers des Patriots de la Nouvelle-Angleterre aux mains des Giants de New York au Super Bowl XLII, mais le parallèle est pertinent : cette année-là, les Patriots étaient invaincus, tandis que les Bruins représentaient la meilleure équipe de la ligue en 2013-2014», a estimé Steve Buckley, du
Herald.