Difficile de connaître le nombre exact de partisans qui ont attendu les Foreurs de Val-d’Or à l’aéroport jusqu’à 3 heures du matin, mercredi. Ils devaient être près de 300 à célébrer leurs héros.
«J’avais vécu ça lorsque j’étais plus jeune, mais à ce point, c’est vraiment le «fun»», a dit le capitaine Samuel Henley qui cherchait ses mots pour exprimer ce qu’il ressentait réellement.
«On avait tellement hâte d’arriver et de fêter avec les partisans», a-t-il ajouté.
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Lorsqu’ils sont sortis de l’avion, les joueurs ont été chaleureusement acclamés par les partisans qui attendaient à l’intérieur de l’aéroport, mais qui pouvaient les voir à travers les vitres.
Une fois à l’intérieur, on se serait crû dans un mini Centre Air Creebec lors d’un match de finale tellement les partisans étaient galvanisés par la coupe du Président qu’ils voyaient revenir pour la première fois depuis 2001.
«C’est semblable à ce que j’avais vécu en 2001 et je suis touché par la population, a mentionné le directeur général, Alexandre Rouleau. Ma grosse source d’anxiété ce soir durant le match était que les joueurs ne puissent pas vivre ce moment.»
Un maire heureux
Environ une heure avant l’arrivée des joueurs, l’avion qui transportait certains partisans qui avaient fait le voyage à Baie-Comeau est arrivé et parmi eux, le maire de la Ville de Val-d’Or, Pierre Corbeil.
Le maire affichait un large sourire. Un très large sourire.
«Val-d’Or est en liesse et c’est quasi l’euphorie. Je suis étonné, malgré l’heure tardive, qu’il y ait autant de gens pour accueillir les joueurs», a souligné le maire.
«Après la victoire, je suis allé remettre le chandail des Foreurs au maire de Baie-Comeau qu’il va porter le 20 mai lors de l’assemblée publique et le drapeau de Val-d’Or qui va flotter au mât de l’hôtel de ville», a ajouté, avec un sourire en coin, M. Corbeil.
Une mère heureuse
Manon Henley, la mère du capitaine, était aussi dans l’avion qui transportait les partisans.
«C’est difficile de décrire ce qu’on ressent moi et mon mari. On a l’impression de vivre un rêve. Comme parent, on ne peut pas demander mieux que ça», était fière de dire la mère.
Parmi les personnes qui attendaient l’avion des Foreurs, il y avait le petit dernier de la famille Henley, David, qui a porté les couleurs de l’équipe de son patelin et qui a été échangé durant la période des transactions.
Il était le premier dans la file pour attendre son frère et lui sauter dans les bras.