La profondeur et l’équilibre des Bruins en attaque permettent à David Krejci de passer inaperçu plus facilement.
Après sept rencontres, le joueur de centre des Bruins est toujours à la recherche de son premier but des séries éliminatoires.
À voir et à lire également
- «Ça ne me dérange pas» - Price
- Therrien apporte des changements
- Des Bruins difficiles à achever
- Carey Price retrouve ses chiens
Or, le Tchèque, souvent considéré comme l’un des joueurs les plus sous-estimés du circuit Bettman, a habitué les partisans des Bruins à des productions plus régulières.
En 2011 et 2013, années où les Bruins se sont rendus à la ronde ultime, il avait dominé la colonne des pointeurs du circuit avec des récoltes de 23 et 26 points.
D’ailleurs, ses 75 points, dont 29 buts, en 86 matchs éliminatoires font de ce choix de deuxième tour des Bruins en 2004 le plus prolifique marqueur de son équipe.
Question de malchance
Au rythme de sa production actuelle (trois points en sept rencontres), il clôturerait les séries avec une dizaine de points si son équipe venait encore une fois à atteindre la finale.
Rencontré dans le vestiaire avant le départ des Bruins vers Montréal, Krejci s’est montré un peu préoccupé par la situation.
«Ce n’est pas toujours facile, mais j’utilise l’expérience acquise au fil des ans pour demeurer positif», a indiqué celui qui évolue au centre de Milan Lucic et de Jarome Iginla.
«Je joue aussi bien que par les années passées. J’ai frappé des poteaux, j’ai obtenu des échappées. J’ai l’impression que ce n’est qu’une question de chance», a-t-il ajouté.
Heureusement pour Krejci, la production des défenseurs bostoniens aide également à faire passer la pilule. Des 22 buts marqués par l’équipe depuis le début des séries, sept sont provenus du bâton d’un défenseur.