Avec moins d’une semaine à faire au calendrier régulier, les Sénateurs d’Ottawa disputeront leurs quatre dernières parties avec toute la fierté qu’ils leur restent.
La campagne a été ponctuée de bons et de mauvais coups. En fait, plus de mauvais.
L’ayant emporté 3-2 au Madison Square Garden, samedi contre les Rangers de New York, les Sénateurs disputeront leur prochaine partie, mardi, à Uniondale, contre les Islanders.
Et il y aura des changements lors de la saison morte puisque plusieurs personnes à l’intérieur de l’organisation voient cette campagne comme un échec majeur. La réalité est que les hommes de Paul MacLean n’ont jamais été dans le coup pour tenter d’obtenir leur billet pour les séries éliminatoires.
En fait, d’ici à ce que les Sénateurs foulent la patinoire du Nassau Coliseum, ils pourraient bien être officiellement éliminés.
«Il reste encore des parties à jouer et il y a encore de la fierté dans le vestiaire, a indiqué l’attaquant Chris Neil.
«Tu veux jouer avec intensité à chaque chance que tu as et t’améliorer chaque jour. Nous avons toujours dit cela, mais il y a des jours où nous avons régressé cette année. Nous voulons toujours faire des pas en avant.»
Certains joueurs des Sénateurs ne sont pas habitués à être écartés des séries éliminatoires. Neil en sera à son troisième printemps précipité, en 13 saisons à Ottawa.
«Lors des séries, c’est là que les gars montrent leur vrai visage, a continué Neil. […] Nous avons connu un mauvais début de saison et ça nous a fait mal. Il y avait des séquences où nous ne gagnions pas.
«Tu regardes certaines équipes et elles ont également vécu cela. […] Elles ont été en mesure de se relever. C’est vraiment décevant.»
Neil a également indiqué que les Sénateurs n’avaient qu’eux-mêmes à blâmer pour leur décevante saison.
«Au final, nous sommes le groupe qui a réalisé cela, a souligné Neil. C’est nous qui sommes sur la patinoire. Lorsque nous exécutons correctement notre système, nous sommes une équipe difficile à battre. Dans le cas contraire, nous sommes faciles à vaincre. C’est ce qui est le plus difficile à digérer.»
La dernière fois que les Sénateurs ont raté les séries éliminatoires, c’était lors de la campagne 2009-2010 sous la férule de Cory Clouston.