Photo : Pierre Dorion Crédit : Agence QMI

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Dorion sera-t-il le prochain DG?

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Idéalement, dans deux ans, les Sénateurs d’Ottawa promouvront Pierre Dorion ou Randy Lee à un autre niveau.

Si tout se passe comme prévu, l’un des deux adjoints au directeur général Bryan Murray sera son successeur.

«Nous avons parlé de ce qui se passera dans deux ans, a indiqué Murray, après avoir signé une prolongation de contrat deux saisons, lundi.

«Nous devons maintenant évaluer le personnel et décider ce qui arrivera. J’espère seulement que nous connaîtrons beaucoup de succès d’ici là.»

Tout comme Murray, Dorion et Lee viennent de la région d’Ottawa. Dorion, qui est avec l’équipe depuis sept ans voyagera maintenant davantage avec les joueurs, mais garde ses fonctions de directeur du recrutement.

«Je connaissais habituellement 110 des 120 joueurs sur notre liste pour le repêchage, j’en connaîtrai peut-être seulement 50 à l’avenir, a dit Dorion.

«Je serai impliqué dans les négociations de contrat et je serai impliqué dans l’équipe qui s’occupera de l’arbitrage salarial.»

Lee, qui est dans l’organisation depuis 19 ans, continuera de s’occuper du développement des joueurs en tant que directeur général des Senators de Binghamton.

Une belle chimie

Le fait d’avoir deux adjoints au DG n’est pas chose rare dans la Ligue nationale de hockey de nos jours. Dorion dit que 10 à 15 formations ont plus d’un homme en place pour faire ce boulot.

Et de l’avis de Dorion, la nouvelle structure fonctionnera à merveille grâce à la chimie qui existe déjà entre lui, Murray, Lee et Allison Vaughan, le directeur de l’administration hockey.

Questionné à savoir s’il aimerait prendre les commandes un jour, Dorion a préféré demeurer dans l’instant présent.

«Je me suis toujours dit qu’il fallait traverser le pont lorsqu’on y arrivait, a-t-il expliqué. Tu veux toujours de la reconnaissance pour le boulot que tu fais et je crois que Bryan a toujours été bon pour cela.

«C’est certain que c’est quelque chose à laquelle tu penses, mais il ne faut pas y penser chaque jour. J’en ai déjà beaucoup dans ma cour. Je pense à tout ce que je dois faire présentement.»