Les voitures du Championnat du monde de rallycross ne feront qu’un arrêt en Amérique du Nord et des sources proches du dossier ont confirmé à TVA Nouvelles que, si tout va comme prévu, c’est Trois-Rivières qui accueillera la compétition.
«C'est une série où les voitures vont rouler sur l'asphalte et la terre battue au cours de la même épreuve. Ça suppose qu'elles vont passer dans l'hippodrome», a expliqué le chroniqueur automobile Jacques Deshaies.
Neuf épreuves se tiendront en Europe. Le calendrier qui sera bientôt publié devrait aussi inclure un arrêt en Amérique du Sud.
Ce style de course avec obstacles n'a rien à voir avec ce que les Trifluviens sont habitués de voir sur le circuit de la porte Duplessis.
«Les voitures sont régulièrement, pour ne pas dire presque toujours, en dérapage contrôlé», a rappelé Deshaies.
L'ancien champion du monde Petter Solberg y serait. On rêve également d'attirer Ken Block, un réputé pilote de sports extrêmes qui n'a pas froid aux yeux.
Le circuit devra toutefois être revu et légèrement modifié pour répondre aux exigences de la Fédération internationale de l'automobile. Par le passé, le circuit a déjà été allongé et les voitures passaient justement par l’hippodrome.
Au bureau du Grand Prix de Trois-Rivières, on confirme le fort intérêt pour cette série, mais on assure que rien n'est encore signé.
On a aussi pu apprendre que le directeur général du GP3R, Dominic Fugère, s'est récemment rendu à Paris pour rencontrer la Fédération internationale de l’automobile.
L'organisation a depuis sorti la calculatrice pour s’assurer de la viabilité du projet. Ce sera au conseil d'administration de trancher la question en assemblée mercredi.