Johny Hendricks tiendra-t-il la promesse qu’il avait faite, soit de se soumettre à des tests antidopage en vue de son combat contre Georges St-Pierre au UFC 167, le 16 novembre prochain à Las Vegas?
Pour l’instant, l’Américain n’a toujours pas rempli les papiers qui donneraient le feu vert à l’agence antidopage VADA afin de le surveiller d’ici l’affrontement avec le Québécois à l’automne.
Le docteur Margaret Goodman, présidente de la VADA, a confirmé auprès de la chaîne TVA Sports mercredi que Hendricks (15-1, 8 K.-O.) n’a toujours pas fait les démarches pour devenir «membre» de l’organisation.
Pendant ce temps, St-Pierre (24-2, 8 K.-O.) se soumet tel que promis aux tests antidopages. TVA Sports a été témoin mercredi quand le champion des poids mi-moyens du UFC a dû passer un contrôle imprévu en pleine séance d’entraînement.
De passage à Montréal en août pour la promotion de l’événement du UFC 167, le combattant québécois de 32 ans avait invité Hendricks à se soumettre avec lui à des tests antidopage jusqu’à leur combat, histoire de prouver à tous qu’ils ne font pas usage de substances illégales. Son adversaire de 29 ans avait accepté l’invitation sans hésiter.
«La pire chose qu'ils trouveront dans mon régime, c'est quelques protéines, avait rigolé l'Américain. Si manger du cochon sauvage, du cerf et de la glutamine est mauvais pour mon système, alors peut-être que j'échouerai aux tests.»
St-Pierre est même allé jusqu'à payer de sa poche pour sa propre adhésion à la VADA et celle de Hendricks; une facture qui monte à plus de 20 000 $.
GSP est en vedette sur le site internet de la VADA, mais pas Hendricks. L'organisation teste sur une base volontaire des athlètes de boxe et d’arts martiaux mixtes.
Elle est indépendante et n’est donc pas associée au UFC. Sa mission est de «protéger la santé des athlètes qui désirent démontrer qu’ils sont propres dans leur sport», selon ce qui est affiché VADA-Testing.org.