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Iginla veut la coupe Stanley

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À 39 ans, Jarome Iginla n’a plus de temps à perdre s’il désire graver son nom pour la première fois sur la coupe Stanley. Il sait que ce rêve ne passera pas par l’Avalanche du Colorado.

Le vétéran a déjà rencontré le directeur général Joe Sakic pour lui faire part de ses intentions de partir de Denver. Ce n’est plus un secret pour personne.

«Il y a un mois, ils m’ont demandé ce que je voulais faire, a-t-il précisé. Février est le mois des rumeurs. J’ai déjà vécu une transaction. Et je suis réaliste. Je sais que l’Avalanche voudra échanger quelques joueurs pour obtenir de bons espoirs et rebâtir. La direction fera plus de place pour les jeunes.»

«Je veux participer aux séries et j’espère qu’il y aura une occasion pour moi, a-t-il continué. C’est le meilleur moment de l’année. J’ignore combien de temps il me reste dans la Ligue nationale [LNH]. Je n’ai toujours pas remporté la coupe Stanley. Je ne sais pas si j’aurais la même mentalité si j’avais déjà une bague. Mais comme compétiteur, tu veux toujours gagner. Je ne me séparerais pas de ma femme et mes enfants pour quelques mois sans cet immense désir de gagner.»

Iginla, qui détient une clause de non-mouvement dans son contrat, aura un mot à dire sur sa prochaine destination si Sakic se trouve un partenaire de danse.

«Je n’ai pas encore traversé l’étape d’écrire une liste d’équipes, a souligné l’ailier droit. Quand on se rapprochera de la date limite, on reparlera des différentes options. J’aimerais qu’une équipe prétendante à la coupe Stanley cogne à ma porte. Et je voudrais aussi que ce soit bon pour l’Avalanche et que l’équipe reçoive de bons éléments pour moi.»

En perte de vitesse

À l’image de l’Avalanche, Iginla vit une saison pénible avec seulement 14 points, dont sept buts, en 49 matchs. À un salaire annuel de 5,333 millions $, il ne représente pas le meilleur investissement.

Il a toutefois une tonne d’expérience avec 1523 matchs dans la LNH et 81 rencontres en séries. Sur le plan contractuel, il est plus facile à échanger, puisqu’il écoule la dernière année d’un pacte de trois ans.

Marc Bergevin pourrait-il tenter le coup avec Sakic? Il est permis d’en douter, mais le principal intéressé considérerait Montréal comme une option.

«Je ne dirais pas non, a-t-il répliqué avec le sourire. Le Canadien a une bonne équipe. Je ne sais pas comment le dire, mais je cherche surtout une équipe qui jouera en séries. Je ne cible pas précisément le Canadien, mais juste une équipe gagnante.»

S’il n’est plus un aussi redoutable marqueur, Iginla reste un de très bon meneur et un des plus grands «gentlemen» de la LNH.